jeudi 30 septembre 2010

Quelle activité pour bébé ?

Cours de babygym-1ère partie de séance-DMahler

Bonjour à tous,

en cette belle rentrée 2010, c'est l'heure de l'inscription de nos chères et tendres têtes blondes à un sport, à la piscine ou à toute autre activité.

Je ne peux témoigner que sur ce que j'ai testé, alors voilà ce que j'ai trouvé pour les "grands bébés". (de 1 à 2 ans)

Les bébés nageurs
L'année dernière c'est la seule chose qu'un bébé de 1 an (même 6 mois selon les communes) pouvait faire, en tout cas par chez moi.
A cet âge là, les bébés se moquent des copains, ils pourraient être seuls dans la piscine que cela serait pareil.
L'avantage ? l'apprentissage de ce nouvel état : l'eau. Entourés de psycho motriciennes, de puéricultrices et autres membres des crèches, de maitre nageur, on nous prodigue des conseils sur comment tenir bébé, le comportement à avoir, les essais à faire, à essayer...

C'est l'âge ou, généralement, bébé commence à hurler quand on le rince dans la baignoire.
Nous, on n'a pas connu, il réclamait même le jet d'eau.

Ses jeux préférés ? le toboggan qui atterri dans la piscine, et tous les petits objets qui flottent.
Déroulement ? Pendant 30 à 40 min, bébé et parents jouent dans la pataugeoire, chauffée à 32°C qui est remplie de jouets, toboggans, tapis, une vraie aire de jeu.
Tarif ? Selon les communes, comptez 300€ d'inscription annuelle (en moyenne, car certaines communes utilisent le quotient familial si vous avez la chance d'habiter dans la même ville, ce qui ramène de 60€ à 230€). Modalités ? Selon les villes, possibilités de s'inscrire au trimestre, ce que je trouve idéal pour de jeunes enfants (la période "hiver" n'étant pas très rentable en général). Attention, cette activité n'a pas vocation d'apprendre nos bambins à nager. Cela sert plus à l'habituer à l'eau, à être à l'aise, à ne pas en avoir peur.

Bilan ? Au bout d'un an, notre fils était sur le point de se déplacer "seul" dans l'eau avec une frite par exemple, il grimpait sur les tapis, debout s'il vous plaît, en titubant, et mettait la tête sous l'eau sans problème.
Nous trouvions que c'était sympa de faire une activité "en famille", et après un an de pratique, je peux confirmer cela : c'était un moment à 3, ensemble, de découverte et de jeux.

Cours de babygym-2e partie de séance-DMahler
La babygym
Nous avons testé, pour cette année, cette autre activité, accessible dès 2 ans. Nous avons été au 1er cours courant septembre : le "petit" s'est amusé comme un fou.
Déroulement ? Début du cours sur des tapis, en imitant les animaux de la ferme, l'apprentissage des couleurs de jeux, avec la participation active des parents. (en mode "cerveau sur off) Suite du cours par un parcours : poutre, trapèze, marche avant, marche arrière, galipette, saut... ou comment lui apprendre à attendre son tour et à respecter un sens. L'animatrice est présente à différents ateliers, et les enfants sont aidés par un parent.
La durée ? 1h
L'avantage ? Les enfants sont rassemblés par âge, il est donc dans le groupe 2-3ans ce qui est idéal. Outre l'apprentissage de la motricité, bébé apprend à respecter des règles (sans s'en rendre compte d'ailleurs), à se comporter en collectivité dans le cadre du jeu et du plaisir.
Tarif ? Comptez environ 150€ d'inscription + 30€ de licence.
La tenue ? des petits chaussons de gymnastique. Nous, nous n'en avons pas trouvé, nous avons donc opté pour des chaussons "babygym" trouvés à D....N, qui épousent la forme du pied avec une semelle hyper souple. Certains en achètent même comme chausson d'intérieur. Un pantalon, un t-shirt et c'est parti.

Les cours d'anglais
Parce que nous ne voulons pas que notre enfant se retrouve dans le même cas que ses parents (nuls en langues étrangères), nous avons décidé de suivre la nouvelle tendance : apprendre une langue étrangère aux enfants, dès leur plus jeune âge.
N'ayant pas la chance, de parler couramment une autre langue (ni d'avoir épousé le conjoint qui), nous avons eu cette idée suite à un reportage sur le baby-sitting en anglais. Je trouve ça génial, et nous comptions avoir recours à ce type de méthode.
Puis, lors d'une foire communautaire, nous avons rencontré Florence, qui est en train de s'installer dans notre ville, et propose, par le biais de franchise, avec livres, CD et méthodes pour les petits dès 2 ans.
Tarif ? 2x225€ pour une base de 30 cours.
Durée ? 1h
Comment ? par groupe de 4 à 8 enfants d'âge et de niveau homogène, apprentissage de la langue sous forme de jeux, avec un support pédagogique (fournis).

Nous n'avons pas encore été au cours d'essai, je vous en dirai donc plus ultérieurement. (ouverture en octobre)

Et à partir de 3 ans ?
initiation à la musique, au golf et à différents sports se rajoutent aux activités proposées ci-dessus. ;)

samedi 25 septembre 2010

Chèque cadeau : nouveautés Abykarra

Bonjour tous,
depuis quelques semaines, je vous donne des nouvelles par le biais de résumé de salons, ou de messages sur mes péripéties. Il est temps que je vous parle également d'une nouveauté sur mon site :

Des bons/chèques cadeaux disponibles sur la boutique Abykarra.

Le chèque cadeau est le cadeau idéal lorsque vous hésitez entre 2 produits, ou que n'êtes pas certain des goûts de la personne. Pour être sûr de faire toujours plaisir, choisissez un bon cadeau.


Vous choisissez votre montant, entre 20 et 200€, vous pouvez bien-sûr les cumuler, puis vous sélectionnez votre type de bon (bah oui, chez abykarra, on aime que tout soit à la carte) :

- type bon cadeau "normal" comprenant le montant, la date de validité, le site et le code à utiliser pour bénéficier du bon.





- le bon cadeau "de la part de" comprenant le montant, la date de validité, le site, le code à utiliser ainsi qu'un champ à remplir en ligne "offert par" et "pour"

- le bon cadeau "message" comprenant le montant, la date de validité, le code à utiliser, le site ainsi qu'un champ à remplir en ligne pour un message personnalisé.





Tous les bons cadeaux sont livrés avec un mode d'emploi.
Vous choisissez enfin le mode de livraison : par e-mail (plus écologique) ou par voie postale (envoi gratuit à l'adresse du bénéficiaire ou la votre).

Chaque chèque cadeau est valable 1 an et utilisable sur tout le site www.abykarra.com, en une seule fois.

mardi 21 septembre 2010

Rencontre avec Valérie, de Jacomeabio

Dans le cadre de mon activité professionnelle, j'ai la chance de côtoyer des gens alliant professionnalisme, indépendance, volonté et passion. Je vais vous présenter l'une de ces personnes, Valérie, la fondatrice de Jacomeabio :

"Bonjour, je m'appelle Valérie, j'habite un village dans le Gâtinais en Seine et Marne à 30 minutes de Fontainebleau. Je suis l'heureuse maman de deux filles Lysa (14 ans)  et Evana (4 ans).
 Consommatrice de produits bio depuis maintenant 4 ans et désireuse d'allier travail et vie familiale (pas évident), c'est donc tout naturellement que je me suis tournée vers le e-commerce en créant ma boutique en ligne de cosmétiques et produits de bien-être bio en 2010 : Jacomea Bio.
 J'ai pris soin de ne sélectionner que des produits labellisés bio et naturels (Cosmébio, Ecocert, Nature et Progrès, Agriculture Biologique...) ayant été testés et approuvés par un grand nombre de consommateurs : Cosmétiques, huiles essentielles, parfums d'intérieur, thés, infusions, compléments et produits alimentaires.
 En produits phares on peut trouver le Thé blanc en vrac Touch Organic côtoyant l'Huile Essentielle de Lavande vraie Pranarôm...
Je suis également membre de l'association les Mompreneurs (mamans entrepreneuses) et c'est à l'occasion d'une rencontre annuelle que j'ai eu le plaisir de faire la connaissance de Delphine."

J'ai en effet rencontré Valérie lors de la réunion nationale des mompreneurs : Le Printemps des Mompreneurs. Elle a su concilier vie de famille et vie privée avec beaucoup de tempérament . Créer son entreprise, en plus de faire quelque chose qui lui tienne à coeur avec passion, c'est  reprendre une vie "normale". Bref, bravo pour ce beau projet. Je vous invite également à vous rendre sur son blog.


jeudi 16 septembre 2010

Super woman passe un concours

Super woman au concours-DMahler

Aujourd'hui, je me suis rendue dans Paris pour passer un concours : le métro, les gens, je suis sortie de ma campagne quoi !
Et figurez-vous que j'ai encore croisé super woman.

Comme pour le salon, super woman ne s'est pas pris la tête à propos de sa tenue vestimentaire.

La woman normale, elle, a tenté une sélection à minuit, avec le mari à côté que ne demandait qu'à dormir. Et à 6h, elle a fait ses essayages. Mais, maintenant elle apprend beaucoup de super woman, donc elle a mis une paire de talons dans son sac (comme une vraie parisienne d'abord !).

La super woman ne s'assoit jamais à côté de gens "étranges", woman normale, elle, les choisit toujours avec soin : aujourd'hui, c'était la gentille madame qui lisait son livre, en chantonnant (pas du tout stressant pour les autres ;)

La super woman se maquille dans le métro, sans miroir s'il vous plaît !
Et normalement vous devez me dire : "mais elle n'est pas wonder woman sur ce coup là, ça ne fait pas très organisé et sérieux tout ça".
Mais si, car elle, elle a gratté 15 min de sommeil ce matin ! Et contrairement à woman normale, elle n'a pas besoin de relire ses notes pendant le trajet ;)


La super woman arrive toujours à l'heure de sa convocation (et même un peu avant).
La woman normale aussi ! Mais elle part 30 min plus tôt (bah oui, le temps de se perdre) :
quand elle sort du métro, la woman normale ne sait jamais par où aller, trouve un plan qui est graffé, et fini par sortir son GPS (moderne, hein ?) qu'elle n'arrive pas à paramétrer en mode "piéton" ce qui lui vaut quelques détours.

Imaginez la scène :
Elle entre dans la salle déjà "remplie" de membres du jury.
S'installe à l'ordinateur laissé à sa disposition, demande quel utilisateur il faut utiliser, on lui répond qu'il suffit d'insérer la clé et que tout se lancera tout seul.
Elle décide ne pas contredire (c'est le jury tout de même). Attend un miracle qui ne vient pas. La jury se lève et bidouille le rétro projecteur (qui en prime ne se lance pas).
Un appel dans la salle est lancé : "qui s'y connaît en informatique ?"
Un 2e jury se lève. Cela devient très gênant. Elle n'ose intervenir de peur de s'enfoncer d'avantage (elle préfère passer pour une cruche ;).
Elle propose au jury de faire sa présentation sans power point (serait-ce super woman qui parle ?), le jury lui répond de commencer sans, que quelqu'un va venir faire le nécessaire.
La dite personne arrive, elle continue sa présentation, imperturbable et professionnelle (même pas peur). Les choses rentrent dans l'ordre, elle termine donc avec un support informatique.

Je suis ?
Woman normale bien-sur ! Le rétro-projecteur et tout support informatique ne bug jamais avec super woman !

Enfin, à la fin du concours, elle rentre. Où est le RER ?
Il n'y a que woman normale pour appeler son mari, et lui demander dans quelle rue se trouve le dit RER afin qu'elle puisse la rentrer dans son GPS (toujours paramétré en mode "voiture").

Mais woman normale est contente de sa matinée : 2 personnes, dans Paris, lui ont parlé ! Wouah !
Une qui demandait dans quelle direction se trouvait la rue de la paix (en lui montrant le GPS et elle a compris qu'elle n'aurait pas de réponse) et une autre qui a demandé la direction du rer.

Pour conclure, super woman n'a jamais de problème de parking, et n'a pas besoin de demander à un chauffeur de bus de l'aider à sortir sa voiture du dit parking pour cause d'automobilistes tellement respectueux de leurs congénères qu'ils se garent où ils veulent, quitte à bloquer autrui.

Woman normale ne sera jamais wonder woman, mais elle s'en approche, non ?

vendredi 10 septembre 2010

La traçabilité prise en filature : conférence à Tissu 1er

Tissu 1er, 3e volet et 2e et dernière conférence.

La conférence de l'après midi : La traçabilité prise en filature, animée par Anne le Rolland (Acte international), Jean-Michel Loubry (pôle traçabilité), Philippe Abgrall (Bio tissus).

La traçabilité, késako ?
C'est un ensemble d'informations, allant de la matière première jusqu'au produit final, une sorte de carte d'identité.


Cela sert à :
- maitriser les risques
- améliorer le processus
- proposer de nouveaux services, différenciation


Tissu certifié bio, késako ?
c'est-à-dire qu'il est cultivé sans pesticide, sans OGM, contrôlé et certifié à chaque étape de sa fabrication.

Un tissu écologique : prise en compte du recyclage (il peut être en polyester)
Un tissu biologique : forcément un coton ou un lin (les seuls à posséder un label bio). Il est contrôlé dès la culture de la plante.

Le label en phase de référence mondiale de la certification biologique est le Global Organic Textile Standard (GOTS). Il intègre également des paramètres éthiques et de droit du travail.

Le label Ecotex, garanti que le tissu ne contient pas de métaux lourds et autres substances toxiques.

Il est important de s'assurer des certifications des usines de confection. Parfois seulement quelques lignes de production ou unités sont certifiées, donc méfiance.

De nos jours, en tant qu'importateur, il est nécessaire de savoir fabriquer son produit soi-même et le faire contrôler régulièrement, afin d'être garant de sa conformité.

Pour le bio, mieux vaut s'approvisionner chez un fournisseur qui ne fait que du bio, car on n'est pas à l'abri d'une erreur d'étiquetage.

Les organismes de certification les plus connus :
IVN (Allemagne)
Ecocert (France)

Voilà pour cette dernière conférence.
A suivre, les tendances de l'hiver 2011/2012.

Petit bilan perso :
sur 113 exposants (incluant bureau de style, associations, presse), j'en ai rencontré 4 qui sont positionnés "bio" (seulement ?) :
- Bio tissus qui vend des tissus biologiques et équitables aux particuliers et aux professionnels, basé en Bretagne (29). Articles présentés : Toile de coton, jersey, flanelle
- Eurotessile qui vend des tissus biologiques et équitables et basé en région parisienne (91), à côté de chez moi (comme quoi...) Articles présentés : Eponges
- Happy hand, basé dans le nord, proposent quelques tissus, mais plutôt des vêtements, testent leurs produits car sont tout nouveau. Ils font des sacs en feuilles de bananier et en "déchet" de coton (je trouve ça génial).
-Özen Mensucat basé en Turquie, propose des jerseys de toutes les couleurs bio et non bio

J'ai trouvé dommage qu'il n'y ait pas eu de regroupement "green business". Même si j'ai trouvé faible le nombre d'exposant positionné dans ce secteur, les conférences du 1er jour étaient autour de la seconde vie d'un produit et de l'éco-conception. On sent bien cette tendance émerger, ouf !
J'ai été étonnée du "peu de monde" assistant aux conférences (une trentaine pour les achats responsables, une vingtaine pour la traçabilité).
J'ai trouvé le stand MWE (Made With Earth) intéressant de part l'exposition de produits équitables.


Le textile bio est là, il faut maintenant qu'il grappille des places, qu'il y ait une plus grande unité autour de l'offre qui est proposée, et surtout pas au détriment de l'amont de la chaîne : la qualité de la matière première et les producteurs.

lundi 6 septembre 2010

Concours Sweet Table European Contest


Aujourd'hui, je vous présente un concours original organisé par Sweet Girly Mommy un blog gourmand et féerique.

Tout d'abord, qu'est-ce qu'une sweet table ?
"Une Sweet Table, c’est l’art de décorer une table de fête avec tant de détails et de précisions que celle-ci peut vous prendre des mois à réaliser. Une Sweet Table, ça s’imagine, ça se dessine, ça s’organise puis viens la recherche des gâteaux,  des bonbons, des gourmandises, des sucreries, des décorations, des cadeaux et du scrapbooking qui iront  en accord parfait avec le thème choisi de votre table." (SGM)

Le Sweet Table European Contest, récompensera la plus jolie décoration de table 2010 en Europe.
Le concours débute aujourd'hui jusqu'au 31 décembre 2010.
 
Comment participer ?
Envoyez un mail à sweetgirlymommy@gmail.com avec l'objet "Sweet Table Contestant". N'envoyez que des photos horizontales ne dépassant pas 700px, et si possible joindre un lien url vers toutes vos photos.

"Mi-décembre chaque jury me communiquera son grand gagnant afin qu’ils viennent concourrir sur Sweet Girly Mommy pour la grande éléction finale qui sera tenue par un jury de grandes event planner américaines dont Amy Atlas en personne nous fait l’immense et le grand honneur d’en être la Présidente." (SGM)

Qui peut y participer ?
Tout le monde ! Sauf les professionnels type event planner ou décorateur d'évènements.

Que l'on aime ou pas, personne ne peut nier que ce type de décoration représente énormément de travail, d'imagination et de minutie ! Personnellement j'ai hâte de voir les résultats !

Vous vous sentez prêt à relever le défit ?


samedi 4 septembre 2010

Conférence à Tissu 1er : Achats responsables, un consommateur en quête de preuve

Tissu 1er-sept 2010-DM
Je reviens du salon professionnel Tissu 1er, et j'ai pensé à vous :
J'ai pris plein de notes !

Aujourd'hui, voici un résumé de la table ronde qui a eu lieu au salon à Lille, autour du thème : Achats responsables, un consommateur en quête de preuve, animée par Evelyne Chaballier (IFM), Marlène Morin-Lallemand (Ethicity), Simon Abithol (les enfants de Noé)


Aujourd'hui, la mode responsable représente 2% de l'habillement.

La mode responsable, késako ?
- commerce équitable (payer au juste prix le producteur), coton bio
- commerce éthique (conditions de travail)
-commerce de partage (reversé un % pour les associations)
- respect de la terre, de la nature (être écologiquement responsable, tendance en hausse)

Quelques chiffres :
- 21% des consommateurs ont déjà acheté un label équitable-coton bio
dont 10% de convaincus
- 51% connaissent mais n'ont pas acheté
dont 31% vont acheter et 26% veulent des preuves. (source IFM)

- 50% savent ce qu'est l'alimentation bio, mais ne comprennent pas le textile bio. (source IFM)

- 60% des consommateurs déclarent avoir changé de comportement  en faveur du développement durable (baisse de 9pts depuis 2009) (source Ethicity).
- près des 3/4 le considère comme une nécessité (baisse de 6 pts depuis 2009) (source Ethicity)
- 54% ne croient pas les marques à propos de leur engagement sur le développement durable
- 65% trouvent qu'il y a trop de labels (hors alimentaire
- 53% trouvent qu'il y a trop de messages publicitaires sur l'environnement
- 43% ne supportent plus les messages sur l'environnement (majorité de séniors) (source Ethicity)

Le consommateur :
- reste hésitant entre porte-monnaie et conscience.
- privilégie la confection française et européenne (le retour vers le local à le vente en poupe depuis 2 ans)
- s'interrogent sur la qualité et la durabilité du vêtement


Les critères dans la mode pour être responsable sont :
1. de ne pas faire travailler les enfants
2. les conditions de travail des salariés.

Les lignes "bio" sont de plus en plus présentes dans la grande distribution , et les petites marques demeurent à l'heure actuelle, peu distribuées.

Prix :
- 83% des consommateurs sont prêts à acheter plus cher un produit éthique, s'il y a cohérence, confiance et qualité. (source Ethicity)
-70% considèrent qu'un vêtement responsable peut être plus cher,
dont 49% s'il y a un supplément, une valeur ajoutée, selon les cas
et 21% sont prêts à payer plus cher uniquement parce que c'est éthique.
-30% ne sont pas prêts à payer plus cher un produit sous prétexte qu'il est responsable.
 (source IFM)

Consommer responsable, c'est connaître :
- des garanties environnementales (mode de production)
- la fabrication locale (lieu de fabrication, origines de la matière première)
- respect des petits producteurs

Le consommateur commence à prendre en considération l'aspect "santé", notamment pour les vêtements enfants et les sous vêtements).

Et après 
Une consolidation de la consommation de la mode responsable est à prévoir dans les 2 ans.
2015 serait l'année du développement de la consommation responsable en représentant plus de 5% de la consommation globale, si le marketing de la confiance et de la transprance se concrétise.
Il faut communiquer différemment, et rassurer le consommateur.
Faire des actions collectives dans les labels (le consommateur est perdu, et ils représentent moins un gage de qualité (perte de 8pts)).
Arrêter de penser au prix de la matière 1ère pour privilégier la créativité et l'écologie. (beau et écolo)

Ma conclusion :
Le bio, c'est vendeur ! Mais à cause des abus de certaines marques, et des prix allant du simple au triple, le consommateur prend peur, est perdu, n'a plus confiance.
Mon conseil ? Continuons a créer des marques créatives et de qualité. Il y a de la place pour tout le monde, donc je pense que tous les acteurs sincères dans leur démarche (ayant réellement des affinité avec le bio, s'assurant des origines de leurs produits, de leurs matières premières, de leurs certifications) devraient s'unir et se serrer les coudes plutôt que de se tirer dans les pâtes. Les menteurs, opportunistes ou les mauvais ? Le temps s'occupera d'eux...

Partenariats, associations, transparence, traçabilité et originalité seront ma conclusion.

vendredi 3 septembre 2010

Super woman au salon professionnel

Wonder woman au salon professionnel-DMahler

Connaissez-vous Super woman ?

Super-woman, c'est LA femme géniale par excellence : elle travaille, elle a des responsabilités, elle est toujours ponctuelle, ses enfants ne sont jamais malade en semaine sur les heures de boulot, c'est une bonne cuisinière (mais pas trop non plus, on est au XXIe siècle, vive les surgelés), elle ne perd jamais patience, elle a un mari idéal qui comprend toujours les états d'âmes de sa femme (mais elle en à peu, vu que c'est Super woman), ses enfants sont polis, bien élevés, écoutent, chahutent (se sont des enfants tout de même), se tiennent correctement à l'école etc.

Hier, Super woman s'est rendue à un salon professionnel, je le sais, car je l'ai vu :
Nous sommes toutes les deux parties de la même gare TGV pour nous rendre à Lille.

Woman normale :
La gros dilemme du matin a été : "comment je m'habille, et surtout qu'est-ce que je mets aux pieds". J'étais en effet partagée entre piétiner toute la journée dans des chaussures à peu près confortables (et sans talon), ou me la "jouer" pro avec des talons (mais ne sachant pas dans quel état seraient mes pieds le soir). J'ai bien sûr mis des ballerines.

Super woman :
Elle, elle n'a pas eu ce dilemme ni ce matin, ni un autre jour. Elle sait toujours comment s'habiller pour se rendre à une rencontre professionnelle, et elle n'a jamais mal au pied, elle !

Je la vois donc arriver sur le quai de la gare (je suis arrivée avant elle hihi), petite veste, petit chemisier, jupe et talon aiguille.

Woman normale :
Second dilemme. Lors d'un salon professionnel, on est susceptible de ramasser pleins de flyers, magazines et pub diverses et variées, ainsi que beaucoup de sacs publicitaires (j'en ramène à chaque fois plein, j'adooore). Bref, c'est lourd ! Beaucoup de professionnels viennent donc avec une valise à roulette. J'ai évidemment opté pour un sac un peu habillé mais grand, histoire de pouvoir y mettre ma veste, mon casse-croute, ma bouteille d'eau, mes cartes de visites, mes téléphones (pro et perso) et ramasser les flyers. La valise à roulette c'est encombrant, surtout à l'aller, lorsqu'elle est vide, ou au retour (surtout si elle est toujours... vide !)

Super woman :
A bien sûr opté pour la valise à roulette (et je vous garantie que la sienne sera remplie...)

Super woman a également toujours un cordon de badge en stock.
Car lorsque l'on vient à un salon le 2e ou 3e jour, il n'y a plus de cordon. Super woman conserve donc ceux des autres salons, et se différencie donc encore de woman normale, qui elle, n'en a pas, et doit mettre son bagde dans sa poche...

Super woman :
Parle aussi couramment plusieurs langues étrangères, surtout quand elle se rend sur un salon professionnel. Elle est à l'aise avec les fournisseurs potentiels, et obtient avec aisance toutes les réponses à ses questions.

Wonder normale :
N'a même pas envisagé que sur un salon en France, les exposants ne parlaient pas un mot de français.
ça a donc donné :
"Hello"
"Do you speak french ?"
"no" (clairement, j'ai juste eu envie de m'enfuir, car bon courage pour parler un anglais technique sans aucune pratique, ni révision depuis 3 ans...)

Enfin, wonder woman n'est jamais fatiguée, ne baille pas, de dort pas dans le TGV, ni ne tombe sur un voisin bruyant ou dérangeant. Elle travaille, sourit, et rentre à peine fatiguée chez elle le soir (bah oui, elle est humaine tout de même).